Couper les cheveux en quatre : Le tiers des Canadiens admettent ne pas être fidèles à leur coiffeur

Incapacité d’obtenir un rendez-vous. Augmentation des coûts. Nouvel emplacement peu pratique. Voilà les principales raisons expliquant pourquoi près d’un tiers des Canadiens « ne sont pas fidèles » à leur coiffeur, selon une enquête nationale réalisée par la société de paiements Square. Lorsqu’il s’agit de nos cheveux, notre fidélité peut être éphémère.

« La sagesse habituelle veut que la plupart des gens aient leur coiffeur attitré et, si cela ne marche pas, il peut être très difficile de rompre, alors les clients vont secrètement se rendre chez un nouveau coiffeur, a déclaré Karisa Marra, experte en affaires chez Square. Nous avons examiné de plus près la relation sacrée entre le coiffeur et le client et nous avons constaté que ce sont souvent les changements opérationnels, notamment la disponibilité, les coûts et l’emplacement, qui risquent de briser une relation bien établie et harmonieuse. »

Ce n’est pas vous, la plupart du temps, ce sont eux.

Si l’infidélité est assez courante en ce qui concerne le choix d’un coiffeur, il s’avère que pour beaucoup, il s’agit d’un dernier recours. Près d’un quart des personnes interrogées (22 %) indiquent que lorsqu’il devient trop difficile d’obtenir un rendez-vous avec son coiffeur habituel, elles font le choix d’en voir un autre. Par ailleurs, 19 % des personnes interrogées disent avoir renoncé à leur coiffeur quand le prix de ses services est devenu trop élevé.

D’autres clients moins fidèles ont invoqué les raisons suivantes pour « aller voir ailleurs » :

  • Trop de mauvais jours : 18 % ont indiqué un style inadéquat comme raison d’avoir changé de coiffeur.
  • Loin des yeux, loin du cœur : 17 % des répondants ont indiqué le déménagement (du client ou du coiffeur) dans un secteur plus éloigné comme raison d’avoir changé de coiffeur.
  • On ne m’écoute pas : 17 % disent que leur coiffeur n’écoute pas leurs demandes.
  • Silence s’il vous plaît : 12 % des clients trouvent que le coiffeur parle trop.

Les relations avec les coiffeurs seront-elles plus ouvertes à l’avenir?

Les nombreuses raisons pour lesquelles on peut avoir recours à différents coiffeurs expliquent pourquoi plus d’un quart des Canadiens (27 %) préfèrent éviter une relation à long terme et entretiennent plutôt une relation ouverte dans le choix de leur coiffeur, n’en voyant aucun de façon exclusive. Les Ontariens sont deux fois plus susceptibles d’entretenir des relations ouvertes avec leur coiffeur que leurs homologues des provinces de l’Atlantique.

La majorité des Canadiens, cependant, entretiennent des « relations à long terme », 17 % des répondants se décrivant comme ayant un engagement à vie envers leur coiffeur. Dix-sept pour cent d’entre eux voient leur coiffeur depuis trois à cinq ans. La plupart des répondants (39 %) ont eu moins de cinq coiffeurs tout au long de leur vie.

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La fidélité au regard vagabond.

Il n’est pas étonnant que certains Canadiens se demandent avec qui d’autre ils pourraient faire affaire. Outre ceux qui sont allés voir ailleurs, 13 % des Canadiens interrogés sont restés fidèles à leur coiffeur, mais avouent avoir analysé la question. Mais selon Lena Reitz, propriétaire de Hair Boss à Calgary, Alberta, ceux qui vont voir quelqu’un d’autre finissent par revenir. « Parfois, les clients ont besoin d’explorer un peu pour apprendre et avoir une meilleure idée de ce que vous offrez, a déclaré Lena Reitz. Offrez toujours le même niveau de qualité et ne le prenez pas personnellement. Les clients peuvent parfois aller ailleurs, mais un peu comme un boomerang, ils reviennent presque toujours. »

L’expérience de Mme Reitz est plus optimiste que celle de la majorité : au niveau national, parmi ceux qui ont vu d’autres coiffeurs, moins de la moitié ont réalisé ce qu’ils avaient perdu et sont retournés chez leur coiffeur habituel. Vingt et un pour cent sont restés avec leur nouveau coiffeur, tandis que 36 % ont décidé d’éviter tout engagement et d’y aller pour le choix du moment.

Vous ne mentez qu’à vous-même.

Pour ceux qui ont un coiffeur régulier, l’infidélité mène souvent au mensonge. Moins de la moitié (43 %) de ceux qui admettent être allés voir ailleurs ont le courage de dire la vérité. Bien que seulement 40 % d’entre eux pensent s’en être tirés en badinant, la majorité tente de cacher sa tromperie soit en mentant carrément (16 %), soit en ne disant rien et en espérant que personne ne le remarquera (41 %).

« C’est très peu probable, selon Paul Donnici, propriétaire de Paulie’s Barbershop à Vancouver, en Colombie-Britannique, qu’on ne le remarque pas. Il y a beaucoup de styles de coupe et vous savez si une autre personne a fait la dernière coupe, a-t-il déclaré. Mais je comprends parfaitement qu’il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles les clients peuvent aller voir ailleurs et je ne voudrais pas que quelqu’un se sente obligé de m’éviter parce qu’il est allé dans un autre studio. »

Les clients fidèles ne craignent pas la distance.

Pour ces clients extrêmement fidèles, de tels problèmes ne se poseront jamais. Alors que la distance constitue une raison de tricher pour une minorité de répondants, une majorité (les deux tiers) ne laissera pas un peu de distance détruire une relation bien établie. Peut-être que la distance attendrit le cœur, car 13 % se disaient prêts à voyager une heure de plus, alors que 7 % ont même affirmé qu’ils prendraient l’avion s’il le fallait.

Source des données : Le sondage a été mené par le biais de Google Surveys entre le 20 et le 29 janvier 2020. Plus de 1 000 répondants à travers le Canada ont participé au sondage.