L’évolution du secteur du commerce de détail en 2021 au Canada

Customer browsing in a retail store during the spring shopping season.

Ce guide donne un aperçu de la façon dont les entreprises adoptent les technologies émergentes et font face à l'évolution des comportements des clients pour relever les défis d'un secteur de la vente au détail compétitif.

Table des matières

Introduction

Introduction

L’année 2020 a vu une évolution rapide du secteur du commerce de détail. À première vue, on a l’impression qu’il a été perturbé alors qu’en réalité une transformation s’est opérée. La situation a permis aux détaillants de ralentir et de réévaluer leur façon de faire les choses. Elle leur a aussi donné l’occasion d’expérimenter de nouveaux processus de vente plus audacieux, tant en ligne qu’en magasin.

Vous vous dites peut-être que ces changements ne sont que temporaires; en gros qu’il s’agit de trouver un moyen de traverser cette période difficile. Mais la transformation en cours du secteur du commerce de détail ne fait que commencer. Elle a permis déjà de redéfinir ce à quoi peut ressembler une expérience d’achat significative pour tout le monde, tant du côté des consommateurs que des entreprises.

Soudain, les changements et les transformations que vous deviez opérer apparaissent moins comme un défi que comme une occasion à saisir. Lorsque vous en êtes au stade où la nécessité de prendre de véritables risques permet tout simplement une meilleure efficacité, cela vous permet de rester au diapason de vos clients. Vous engagez alors un réel dialogue et vous interagissez avec eux de la manière qu’ils attendent.

À quoi peut bien ressembler le paysage actuel de la vente au détail au Canada? Il existe un réel fossé entre l’expérience de vente au détail, la valeur et l’efficacité des petits détaillants par rapport à celles des grands détaillants opérant uniquement en ligne. L’ensemble du secteur du commerce de détail est devenu encore plus concurrentiel qu’il ne l’était. Les détaillants doivent désormais se concentrer sur leur propre niche et sur la valeur ajoutée qu’ils apportent aux clients, soit en misant sur la transformation de leur commerce physique et de leurs activités en ligne vers un mode omnicanal qui offre différentes façons d’effectuer des achats.

Que doivent penser les détaillants des acheteurs qui font du « repérage en magasin »? Ce type de pratique qu’on appelle aussi « showrooming » consiste à évaluer et à choisir des produits en magasin avant de les acheter en ligne pour bénéficier de prix plus bas. Cette pratique profite essentiellement aux détaillants en ligne, simplement parce qu’ils peuvent se permettre d’offrir des biens à des prix plus bas que les détaillants physiques. Cela nuit aux détaillants physiques, en particulier à ceux qui n’ont pas de présence en ligne.

Les détaillants locaux contribuent à la vitalité et à l’atmosphère de nos quartiers. Ce sont des détaillants comme vous qui soutiennent le sport chez les jeunes, font des dons aux organisations caritatives locales et emploient des membres de nos communautés. En tant que membre à part entière d’une communauté, les détaillants locaux ont cependant aussi un loyer, des taxes et des employés à payer. Il est difficile pour un petit commerce local d’être actif sur tous ces fronts tout en étant relégué à jouer simplement le rôle de « salle d’exposition » pour les concurrents ou les entreprises en ligne.

Les consommateurs qui restent fidèles aux entreprises locales le sont en fait à la communauté. Il est donc temps pour les petits détaillants locaux d’adopter un mode omnicanal avec une présence en ligne pour se mettre au diapason de ce type d’acheteurs et de la façon dont ils aiment utiliser leur argent.

Quelle est la clé du succès des plus grands détaillants? Ils font face à la musique et multiplient les transformations pour s’adapter aux tendances, aux technologies émergentes et à l’évolution du comportement des clients. Et ils ne négligent pas pour autant l’expérience en magasin au profit de l’expérience en ligne. Ils font simplement en sorte que la vente au détail en magasin soit plus productive. Leurs tactiques consistent à mettre en œuvre de nouvelles stratégies de gestion des employés, à exploiter plus efficacement la technologie et à expérimenter différentes méthodes pour accroître le taux de conversion en magasin.

Quel rôle ces différents canaux viennent-ils jouer dans le commerce de détail? La croissance du commerce de détail est globalement assez faible, mais aujourd’hui, on constate que les choses bougent. Le commerce électronique, lui, connaît une croissance constante. Qu’est-ce que cela peut bien signifier? Si la croissance du commerce électronique est rapide, le fait de se concentrer de manière cohérente sur les stratégies en ligne tout en gardant un œil sur les aspects physiques du commerce de détail compte pour une grande part de ce succès. La présence physique d’un détaillant est à l’origine de la plupart des ventes et constitue l’outil marketing idéal si elle est correctement mise en œuvre. C’est l’une des raisons pour lesquelles des détaillants bien implantés qui opèrent exclusivement en ligne, tels qu’Amazon et Frank & Oak, ont ouvert des magasins physiques.

Alors, à quoi pourrait bien ressembler l’avenir du commerce de détail?

Le commerce de détail sera appelé à trouver un équilibre entre les services en ligne et en magasin, les propriétaires devant investir dans la technologie numérique, par exemple dans un assistant numérique, l’intelligence artificielle (IA), l’automatisation, etc.

Les progrès technologiques rapides, qui ont par exemple permis la naissance du « commerce ambiant », entraînent une augmentation des attentes des consommateurs et ont transformé le secteur du commerce de détail à l’échelle mondiale au cours de la dernière décennie. Mais aux dires de plusieurs, la pandémie serait l’événement ayant le plus perturbé le secteur de la vente au détail. Dans une étude récente, la société de conseil Frost & Sullivan a déterminé quatre éléments clés qui seront au cœur de la dynamique du commerce de détail après la COVID-19 :

  • Les espaces physiques
  • Les points de service
  • Les différents types de clients
  • Les processus

Le commerce de détail est en constante évolution. Les détaillants doivent saisir les tenants et aboutissants des changements actuels de l’industrie afin de concevoir des stratégies pour se démarquer des concurrents tout en assurant leur situation financière. L’étude de Frost & Sullivan peut vous aider à élaborer vos projets d’avenir.

Selon Frost & Sullivan, les détaillants devraient tenir compte des éléments suivants :

  • Établir de solides partenariats ou acquérir des entreprises ayant de nombreux points de vente physiques afin d’offrir une expérience globale en ligne et hors ligne.
  • La génération montante Alpha, qui est appelée à devenir la population dominante d’ici 2025.
  • Continuer à offrir des modes d’achat sans contact, car l’engouement pour eux persistera même après la pandémie. Investir maintenant dans des technologies telles que le commerce ambiant, la réalité augmentée et l’analyse des données s’avérera avantageux en matière de concurrence.

Square pour sa part souhaite transmettre les conseils suivants aux détaillants :

  • Investissez dans la numérisation de votre commerce. Répertoriez votre stock dans un format numérique et ajoutez à chaque article des photos de grande qualité. Cela nécessite bien sûr un investissement initial, mais vous serez ainsi prêt à vendre vos produits sur différentes plateformes.
  • Tirez parti du foisonnement des circuits de vente. Que cela prenne la forme de vente sur les réseaux sociaux ou de vente en ligne directement par votre entreprise, cela est nécessaire. Les habitudes de votre clientèle en magasin évolueront, mais vous pouvez faire en sorte de maintenir un contact en ligne avec elle et même d’élargir ainsi votre clientèle.

Toutes ces stratégies peuvent vous aider à vous démarquer en tant que commerce de détail. De plus, vous avez quelque chose que les grands détaillants ne peuvent pas offrir : des biens et des services uniques, et vous êtes en relation plus étroite avec vos clients. Si vous misez sur ces atouts, vous pouvez garder une longueur d’avance sur vos rivaux. Et en investissant dans les bons outils, vous pouvez opérer cette transformation assez facilement.

Passer aux activités en ligne ouvre de nouvelles possibilités

La façon dont vous transformez votre commerce en commerce en ligne peut être l’occasion de vous distinguer de vos plus importants concurrents. Mais il est important d’opérer des changements qui ont vraiment un sens pour votre entreprise et vos clients.

L’un de vos meilleurs atouts est le fait de pouvoir établir des liens avec les consommateurs de votre région, ce qui n’est pas à la portée de détaillants situés ailleurs. Ensuite, passer au commerce en ligne vous pourrait vous permettre d’atteindre un nombre infini de consommateurs du monde entier dont les intérêts sont similaires à ceux de vos clients actuels.

Plus de 72 % des Canadiens font des achats en ligne et ces dépenses mensuelles globales s’élèvent à 2,9 milliards de dollars.

Les détaillants en ont tiré parti en améliorant leur présence en ligne ou en profitant du ralentissement lié à la pandémie pour investir dans les activités en ligne. Square s’est associée à Digital Mainstreet pour aider les détaillants ayant pignon sur rue à établir ou à développer leur présence en ligne afin de faire face au défi qu’a représenté la COVID-19 pour le secteur du commerce de détail.

Les détaillants canadiens expérimentent également d’autres façons de mener leurs opérations, beaucoup parmi eux s’essayant à la vente en gros, à la mise en marché de nouvelles gammes de produits ou investissant dans un tout autre secteur d’activité. Le fait d’avoir une présence en ligne a permis à ces détaillants canadiens en difficulté de mieux tirer leur épingle du jeu et de réaliser des ventes se chiffrant à 37 milliards de dollars.

La plupart des détaillants canadiens pratiquent un mélange de ventes en magasin et en ligne, une grande majorité d’entre eux proposant la vente en ligne et quelques-uns encore, uniquement en magasin. Certains magasins physiques envisagent de vendre uniquement en ligne dans les années à venir.

Ce qui est bien dans le passage à la vente en ligne, c’est que nous n’avez pas à choisir. Vous n’avez pas à vous restreindre au commerce en ligne et vous n’avez pas non plus à proposer l’ensemble de vos stocks sur Internet. Ce n’est pas l’un ou l’autre.

« Qu’est-ce qui fonctionne dans votre entreprise et plaît à vos clients? Par quoi pourriez-vous commencer avant d’élargir votre offre, lorsque vous serez à l’aise de le faire? Répondez à cela et lancez-vous, conseille le chef du commerce électronique chez Square, David Rusenko. Vous savez, quand on demande à quelqu’un où réside à son avis l’avenir du commerce de détail, la réponse que l’on obtient habituellement est “l’omnicanal”, ou quelque chose du genre, et c’est très bien, mais pour certains commerçants, cela revient à mettre la charrue devant les bœufs. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de passer par tous les canaux dès le début. Découvrez où se trouvent vos clients : c’est là que vous devez commencer. »

Réunir les atouts de l’achat en ligne et en personne

Votre point de vente physique est bien plus qu’un simple lieu dans votre quartier : il est probable que vos clients considèrent votre magasin comme un élément essentiel de la ville, voire comme un point de repère local. Les commerces de détail sont l’essence même de ce qui fait d’une ville une communauté, avec un esprit, une culture et une personnalité qui leur sont propres et que l’on ne trouve pas ailleurs. La croissance de la vente au détail en ligne ne changera rien à cela. Bien au contraire, cela vous permet de nouer des relations encore plus fortes avec vos clients actuels et d’en créer avec ceux qui n’ont jamais entendu parler de votre magasin.

Vos clients sont impatients de recommencer à effectuer des achats en magasin. En fait, selon un sondage de PwC Canada, voici les trois choses que les clients attendent le plus :

  1. Faire ses courses à l’épicerie locale
  2. Faire des achats en magasin auprès de détaillants locaux
  3. Manger au restaurant dans son quartier

Cela montre que les achats en ligne ne remplacent pas vraiment les achats en magasin, mais qu’ils leur sont plutôt complémentaires.

Ce que ce changement dans les habitudes d’achat signifie pour les détaillants

Vous avez probablement dû vous adapter à plusieurs vagues de changement déjà dans le secteur de la vente au détail, même avant la COVID-19. Cela est particulièrement vrai pour les supermarchés, car avant même la pandémie ces détaillants étaient déjà confrontés à la nécessité d’offrir la vente en ligne et un service de livraison. La pandémie n’a fait qu’accentuer cette demande.

Même lorsque la pandémie sera chose du passé, de nombreux Canadiens reprendront probablement leurs anciennes habitudes d’achat. Mais cela ne changera rien au fait que les détaillants devront continuer de s’adapter et de créer de nouvelles façons de servir leurs clients. Il est important de tenir compte des tendances qui avaient cours avant la COVID-19. Dans cette optique, les épiceries devraient ainsi :

Même si un épicier offre la vente en ligne et la livraison, cela ne suffit apparemment pas. PwC donne en exemple dans son enquête ci-dessus la génération Z (les personnes nées en 1996 ou plus tard), qui s’attend à ce que les épiceries investissent davantage dans des solutions de commerce électronique pour répondre aux attentes des clients et limiter les irritants. Il s’agit là d’un point crucial pour les détaillants, car, toujours selon PwC, « seulement 7 % (des acheteurs interrogés) sont d’accord sur le fait qu’il est plus facile de faire ses courses en ligne qu’en magasin ».

Si les épiceries n’ont jamais été aussi fréquentées, d’autres catégories de détaillants, elles, comme le secteur de l’habillement, ont connu une année bien différente. Parmi les effets de la pandémie, on remarque que le plaisir des visites au centre commercial local a maintenant perdu de sa spontanéité, devenant même une source d’interrogation. De plus en plus d’acheteurs de la génération Z, par exemple, veulent que l’achat en magasin leur offre une valeur ajoutée pour qu’ils aient envie de s’y rendre. Cela signifie que les détaillants doivent non seulement répondre aux besoins de cette catégorie de clients en matière de santé et de sécurité, mais aussi au rôle même du magasin dans l’expérience d’achat.

« Les résidants ne considèrent pas les magasins physiques comme de simples lieux pour acheter des produits, explique M. Rusenko. Ces magasins sont l’épine dorsale de la communauté, du fait d’offrir aux clients des expériences agréables lors de leurs achats en magasin. »

La croissance des ventes en ligne vous offre l’occasion de réunir ces deux expériences que sont l’achat en ligne et en magasin. Ainsi, une visibilité accrue pourra se traduire pour vous par une augmentation des ventes, des clients plus fidèles et la possibilité de proposer des expériences attendues par vos clients, où et quand ils le souhaitent.

La livraison le jour même permet de se démarquer!

En tant que commerçant local, vous disposez d’un atout par rapport aux grands détaillants : la possibilité de livrer les commandes le jour de leur réception.

« La livraison le jour même est un argument très efficace auprès de la clientèle et permet de faire concurrence aux grands magasins de commerce électronique », indique M. Rusenko.

Selon une enquête de ProdegeMR, plus de 57 % des acheteurs préfèrent se faire livrer leurs produits, tandis que 16 % d’entre eux optent pour la cueillette en magasin. Les détaillants pouvant effectuer une livraison le jour même seraient donc mieux armés pour concurrencer les grands noms du commerce tels que Amazon. Les détaillants ne pouvant pas offrir la livraison le jour même relèvent le défi de la concurrence grâce à l’option du « cliqué-retiré » (ou BOPIS), c’est-à-dire la possibilité d’acheter en ligne et de récupérer en boutique. Cependant, seuls 31 % des détaillants canadiens proposent actuellement une telle méthode d’achat.

« Le pourcentage de commerces offrant le « cliqué-retiré » pourrait encore changer, au moment où de plus en plus de petits détaillants locaux se lancent dans la livraison le jour même, afin de concurrencer leurs rivaux de grande envergure, affirme M. Rusenko. Non seulement cette possibilité ravit le consommateur, mais elle l’encourage à revenir pour d’autres achats. Il a même été démontré que celui-ci achètera de plus nombreux articles. Supposons que les frais de livraison sont presque aussi élevés qu’un produit auquel songeait le client. Il est tout à fait possible qu’il décide de l’ajouter à son panier afin de ne pas payer inutilement ses frais de livraison. Des achats qui auraient pu n’être que de 10 $ peuvent tout à coup passer à une valeur de 50 ou de 100 $. »

Il est possible d’offrir la livraison le jour même grâce à Vente en ligne Square : le saviez-vous?

La vente sur les réseaux sociaux donne un coup de pouce aux détaillants locaux

Il n’y a rien de neuf dans l’idée de vendre des produits au sein de ses réseaux – il n’y a qu’à se rappeler les Tupperware – mais les détaillants disposent aujourd’hui d’un atout supplémentaire : ils peuvent se trouver chez leurs clients à l’heure et dans les conditions qui conviennent à ces derniers.

La course à l’attention des consommateurs n’a jamais été aussi féroce. En effet, les petites entreprises locales adoptent des solutions de plus en plus créatives, par exemple celle de TikTok, qui s’est récemment associée à Shopify pour offrir aux détaillants canadiens un nouveau moyen de rejoindre leur public cible. Cette concurrence a créé un sentiment d’urgence, et ceux qui ne pratiquent pas encore la vente dans les réseaux sociaux se demandent comment s’y mettre et de quels outils ils ont besoin.

Imaginons par exemple une vente éclair sur TikTok, qui permettrait aux clients de passer commande par messagerie privée. Cela leur faciliterait évidemment la tâche, mais comment assurer le suivi des ventes, encaisser les paiements et livrer la marchandise?

Disposer d’une vitrine virtuelle permet de gérer les commandes et simplifie l’ensemble du processus. Il s’agit toujours de vendre sur vos réseaux sociaux, mais avec l’aide de la vitrine virtuelle. Ce qu’il y a de merveilleux dans la vente sur les réseaux, c’est qu’elle vous fait pénétrer chez les clients les plus locaux qui soient et contribue à la formation d’une communauté dont votre établissement est le centre.

Réfléchissez-y une seconde : qu’est-ce que la plupart des gens préfèrent? Voir des publications de célébrités vantant les mérites des produits d’une grande chaîne de magasins ou plutôt des récits au sujet de la communauté par des détaillants locaux qui fournissent à leurs membres ce dont ils ont besoin?

« À l’heure actuelle, des commerçants Square ont déjà transformé leurs fils d’actualité sociaux en expériences de vente adaptées aux clients locaux. D’autres utilisent simplement les médias sociaux pour tenir leurs clients informés des promotions à venir et des nouveaux produits, explique M. Rusenko. Quel que soit l’usage que fait une entreprise de détail des réseaux sociaux, il s’agit d’un circuit qui maintient l’intérêt des consommateurs et permet d’établir de vraies relations. »

Les consommateurs s’habituent aux achats effectués dans le confort de leur foyer, à partir des applications de réseau social qu’ils utilisent déjà.

Le processus de vente de nouvelle génération invite les consommateurs à entrer virtuellement dans les magasins

Par la vente dans les réseaux sociaux, les détaillants ont déjà l’impression de franchir un cap, mais il y a encore plus novateur : la diffusion en direct. Grâce à ce nouveau modèle, les détaillants recréent le contact que ressentent les clients quand ils entrent dans leur magasin préféré. Or en plus, ces derniers peuvent s’y plonger où qu’ils se trouvent en réalité.

Dans une situation de vente par diffusion vidéo en direct, il y a généralement un animateur qui présente les produits. Il s’agit d’un nouveau mode de vente qui a de quoi enthousiasmer. Le direct, parfois sans texte préétabli, a quelque chose d’authentique et devrait connaître une année extraordinaire. Les ventes de détail en magasin ont diminué de près de 35 % de février à avril 2020, tandis que les ventes en ligne augmentaient de près de 95 % au cours de la même période.

Bien que la vente par diffusion en direct n’en soit qu’à ses balbutiements au Canada, les marques en testent actuellement le potentiel. Un autre essai en cours est celui de Well.ca, qui a ouvert le tout premier magasin virtuel au Canada. Au cours de cette période expérimentale, il sera possible de parcourir des rayons d’images de produits et de faire des achats par lecture de code QR au moyen d’un téléphone. Les articles seront ensuite directement expédiés chez les clients, sans frais jusqu’au 30 avril 2021.

La montée en puissance du détaillant local chef d’orchestre

À titre de détaillant de proximité, il est probable que vous vous soyez adapté à la clientèle locale et que vous sachiez exactement ce qu’elle recherche. Les commerçants qui ont la chance d’avoir un contact aussi étroit avec leur clientèle sont actuellement en train de réinventer les modes de vente et de renouveler leur offre de produits. Les nouvelles gammes proposées maintiennent l’utilité de leur commerce, alors que l’intérêt des consommateurs s’est déplacé vers certains produits et services. Il n’y a qu’à penser aux distilleries qui se sont rapidement tournées vers la fabrication de désinfectant pour les mains.

Les frontières bien définies entre les gammes de produits, que la plupart des détaillants ne souhaitaient pas franchir, se sont estompées à la suite de la pandémie. Par exemple, certains restaurants offrent désormais des produits d’épicerie, tandis que des boutiques proposent des cours de cuisine en ligne.

L’aspect pratique est primordial aux yeux des consommateurs et les commerces dynamisent les collectivités dans lesquelles ils se trouvent.

« L’offre de produits issus de marchés variés est une tendance lourde, selon M.Rusenko. On pourrait bien voir de nombreux établissements autrefois spécialisés devenir des touche-à-tout. Le restaurant du coin pourrait ainsi se transformer en restaurant-épicerie-école de cuisine. Il pourrait vendre des plats prêts à cuisiner, de l’épicerie fine et des cours de cuisine en plus de son activité principale de restauration. »

Cette réactivité des commerçants a touché une corde sensible chez les consommateurs. Trouver un produit ou un service dont ils ont besoin dans un endroit qu’ils connaissent, mais où ils ne l’attendaient pas, peut en faire instantanément des clients fidèles.

Un inventaire toujours exact permet aux commerces de proximité d’agir avec audace

Pour arriver à faire concurrence aux grands détaillants et adopter de nouvelles pratiques en toute souplesse, il faut connaître ses stocks sur le bout des doigts. Alors qu’ils continuent de s’étendre au-delà de leur magasin physique, les petits commerçants investissent dans [la gestion des stocks][28]. Les besoins des consommateurs évoluent constamment. Afin d’anticiper ces besoins et d’élargir leur offre, les détaillants doivent pouvoir prédire avec une certaine exactitude les stocks à commander et le bon moment pour le faire.

Les pénuries de papier de toilette et de papier absorbant de 2020 l’ont démontré : il est indispensable de garder le contrôle des stocks et de communiquer clairement avec les fournisseurs, d’autant plus que de nombreux détaillants locaux ont dû se tourner vers de nouveaux fournisseurs lorsque leurs fournisseurs habituels ont fait défaut, sans parler de la nécessité de garder un œil sur leurs différents modes de vente. Disposer d’un outil de gestion des stocks en temps réel rend les ventes en mode omnicanal possibles, quelle que soit la taille du détaillant. Les entreprises les plus aptes à se transformer et à s’adapter sont celles qui maîtrisent le mieux leurs stocks.

« Le comptage des stocks, la prise de photos de haute qualité et la description précise de vos images vous permet une certaine latitude qui peut renforcer votre entreprise, avance David Rusenko. Ce n’est plus seulement une idée, un projet… Aujourd’hui, une gestion innovante des stocks est une nécessité. »

Saviez-vous que Square pour détaillants vous permet de gérer tous vos stocks directement à partir de votre Solution PDV ou de votre Tableau de bord Square? Vous pouvez créer ou rechercher des articles, contrôler la quantité du stock, en afficher une vue d’ensemble et même imprimer des étiquettes à code à barres et plus encore. Découvrez comment en regardant cette vidéo.

L’avenir appartient aux détaillants de proximité

Il semble que ce soient les petits commerces de détail de quartier qui ont le désir et la fougue nécessaire pour se battre, de relever les défis et de tout faire pour faire croître leur entreprise. Mais cela n’explique pas tout. Ils tiennent le haut du pavé parce qu’ils ont redéfini l’expérience d’achat local pour leur clientèle. En numérisant leurs stocks, en vendant sur plusieurs canaux et en adoptant une approche de gestion plus souple, les petits détaillants se retrouvent là où se trouvent leurs clients, en temps réel.

Il y a un an à peine, la rapidité des livraisons, la disparition des frontières entre les secteurs d’activité, la fluidité des achats en magasin et les nouvelles possibilités de diffusion sociale et en direct étaient peut-être des idées farfelues. Mais aujourd’hui, ces modes d’achat ont redéfini ce que signifie être un petit commerce de détail et ils ont créé de réelles nouvelles tendances. Ils ont donné à leurs magasins la liberté nécessaire non seulement pour survivre mais aussi pour prospérer.

C’est ce même esprit de liberté qui peut vous aider à prendre en main l’avenir de votre magasin. Essayer de nouveaux outils et de nouvelles façons de faire des affaires peut vous aider à accomplir ce que vous avez décidé de faire, à savoir créer un véritable lien avec vos clients et vous assurer que vos clients peuvent voir que vous aimez ce que vous faites.