Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur ?

Sommaire

• Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur
• Les principaux avantages de l’auto-entrepreneur
• Les principaux inconvénients de l’auto-entrepreneur
• Questions fréquentes sur l’auto-entrepreneur
• Auto-entreprise ou micro-entreprise : quelle différence
• Quel est le régime fiscal d’un auto-entrepreneur
• Quel est le régime social d’un auto-entrepreneur

Un auto-entrepreneur, ou micro-entrepreneur, est un travailleur indépendant. Il bénéficie du statut d’entrepreneur individuel avec un régime fiscal et social simplifié.

Comme son nom le laisse supposer, l’auto-entrepreneur est un travailleur indépendant qui exerce pour son propre compte. Dans cet article, découvrez en quoi consiste le statut d’auto-entrepreneur, ses avantages et ses inconvénients.

Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur ?

L’auto-entreprise est un cas particulier d’entreprise individuelle (EI). Un auto-entrepreneur est en effet un entrepreneur individuel qui bénéficie d’un régime fiscal et social simplifié.

Conformément au statut d’entreprise individuelle, l’auto-entreprise est composée d’une seule personne. L’auto-entrepreneur peut exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale.

Les principaux avantages de l’auto-entrepreneur

• Formalités de création facilitées. La procédure de création d’une auto-entreprise se déroule sur la plateforme du guichet unique INPI. Il s’agit d’un simple formulaire que le futur auto-entrepreneur peut remplir seul. Il n’a besoin ni d’expert-comptable, ni d’apport financier, ni de statuts rédigés.

• Gestion simplifiée. La gestion quotidienne d’une auto-entreprise est beaucoup plus simple que pour une société comme une SARL par exemple. Les formalités administratives et les obligations comptables de l’auto-entrepreneur sont extrêmement limitées.

• Possibilité de cumuler les activités. Le régime de micro-entrepreneur est accessible à tous les profils, y compris les étudiants, les salariés, les fonctionnaires, les demandeurs d’emploi ou encore les retraités. C’est donc le statut idéal pour démarrer une entrepriseen parallèle d’une autre activité.

• Franchise en base de TVA. Une auto-entreprise n’est pas redevable de la TVA si son chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils. Le micro-entrepreneur est alors dispensé de la déclaration et du paiement de la TVA.

• Visibilité sur l’imposition. L’auto-entrepreneur peut choisir entre le système d’imposition classique au barème progressif ou le versement forfaitaire libératoire. Le versement libératoire est souvent privilégié pour sa simplicité. Un taux d’imposition forfaitaire s’applique alors sur le chiffre d’affaires. L’impôt est payé lors de la déclaration du chiffre d’affaires mensuelle ou trimestrielle (au choix).

Les principaux inconvénients de l’auto-entrepreneur

• Plafond de chiffre d’affaires relativement bas. Le statut d’auto-entrepreneur n’est accessible qu’en dessous de certains seuils de chiffre d’affaires. Les seuils peuvent rapidement être atteints, surtout si l’activité nécessite beaucoup d’achats de matières premières.

• Cotisations payées sur le chiffre d’affaires et non sur le bénéfice. L’auto-entrepreneur paye ses cotisations sociales sur la base de son CA (chiffre d’affaires) et ne peut pas déduire ses frais professionnels. S’il achète les matières premières pour ses clients, il doit donc payer des cotisations sur ces montants même s’il ne s’agit pas de bénéfices.

• TVA pas toujours déductible. Si l’auto-entrepreneur reste dans les seuils de franchise en base de TVA, il ne peut pas récupérer la TVA sur ses achats.

• Couverture sociale limitée. L’auto-entrepreneur bénéficie du régime micro-social et adopte le statut de travailleur non salarié (TNS). À ce titre, ses conditions de couverture sociale sont limitées par rapport aux salariés.

Questions fréquentes sur l’auto-entrepreneur

Auto-entreprise ou micro-entreprise : quelle différence ?

Avant 2016, il existait une différence entre auto-entreprise et micro-entreprise. Toutefois, depuis 2016, les deux appellations ont fusionné pour ne former qu’un seul et même régime. Aujourd’hui, le terme officiel est « micro-entreprise ». Néanmoins, le nom auto-entreprise reste très largement utilisé dans le langage courant et les deux termes sont devenus interchangeables.

Quel est le régime fiscal d’un auto-entrepreneur ?

L’auto-entrepreneur est normalement soumis au régime fiscal classique et paye l’impôt sur le revenu. Sur option, il peut néanmoins choisir le versement libératoire qui allège les formalités de déclarations et de comptabilité.

Quel est le régime social d’un auto-entrepreneur ?

L’auto-entrepreneur est un travailleur non salarié (TNS) qui bénéficie du régime micro-social. Sa couverture sociale est limitée en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité par exemple.