Comment Kensington Brewing Co. s’est appuyé sur l’esthétique et l’expérience client pour faire face aux défis reliés à la COVID-19

Nous nous entretenons ici avec Michael Gurr, président de la Kensington Brewing Co., qui nous parle de sa façon de réagir pendant la pandémie, de l’évolution de la bière artisanale et de son appartenance à la communauté du marché de Kensington.

Au sujet du lancement de l’entreprise au marché de Kensington et de la raison pour laquelle Kensington Brewing Co. veut « ne pas avoir l’air à sa place ».

Michael Gurr: Nous avons ouvert Kensington Brewing Co. il y a presque 10 ans maintenant, à l’arrière d’un restaurant de marché de Kensington., et nous étions en fait au départ une sorte de marque de bière maison pour les hamburgers servis au restaurant. Finalement, la bière se portait tellement mieux que le restaurant que nous avons décidé de nous concentrer uniquement sur la bière. C’est alors que nous avons fermé le restaurant et signé un bail pour un nouveau bâtiment qui se construisait dans le quartier.

Kensington est un quartier tellement unique, bizarre et rebelle, qui est en grande partie la manifestation de notre devise : « Ne pas avoir l’air à sa place », qui consiste en fait à ne pas avoir peur de faire les choses à votre façon. Pour nous, le quartier est parfait avec ses étranges imperfections.

Square Register : les paiements et les opérations de point de vente simplifiés.

Le premier terminal de paiement entièrement intégré pour tous les secteurs d’activité.

Au sujet de la clientèle de KBC et de l’engagement de l’entreprise en faveur de l’inclusion, de la communauté et de l’éducation.

Michael Gurr: Notre population est très jeune. La nature du quartier est en constante évolution et nous sommes assez proches de l’Université de Toronto. Cela constitue donc une bonne partie de notre clientèle. Et Kensington n’est pas seulement un endroit où magasiner ou prendre un repas ou un pichet, les gens vivent ici. La fin de semaine en particulier, nous avons ici la « gang des poussettes », principalement des jeunes familles qui viennent prendre une pinte pendant la journée. Le soir, les choses deviennent un peu plus agitées.

Nous sommes également fiers d’être un espace LGBTQ+ convivial, offrant un espace sûr non seulement pour nos clients, mais aussi pour notre personnel. Nous essayons d’exercer une plus grande influence à cet égard. En ce qui concerne notre participation à la vie de la collectivité, nous tenons vraiment à nous assurer que si quelqu’un nous contacte de la part d’une des associations locales d’amélioration des affaires (BIA), nous sommes prêts à participer. Au début de la pandémie, nous nous sommes orientés vers la fabrication de désinfectant pour les mains, que nous avons distribué à prix coûtant à la BIA du Chinatown, à la BIA de Leslieville, puis dans notre propre cour à tous les restaurateurs du quartier.

Nous sommes une entreprise progressiste, ouverte et jeune. Nous aimons nous engager. Nous n’hésitons pas à aborder les questions qui nous passionnent. Par exemple, comme de nombreux Canadiens, nous sommes en train de nous rééduquer et nous voulons contribuer à sensibiliser les gens à l’histoire et aux répercussions intergénérationnelles durables du système des pensionnats. Nous avons offert à notre personnel un jour de congé payé pour s’inscrire au cours sur les Autochtones du Canada de l’Université de l’Alberta. C’est précisément la façon dont nous cherchons à nous éduquer et à inciter notre personnel à participer.

Comment développer une entreprise pendant la pandémie

Michael Gurr: Aujourd’hui, nous sommes une entreprise complètement différente de celle qui est entrée dans la pandémie, et ce, pour de nombreuses raisons. De toute évidence, nous avons été obligés de trouver des moyens de rester en vie. Du jour au lendemain, nous avons perdu environ la moitié de notre activité, composée des autres restaurants et bars à qui nous vendons nos produits. Nous avons immédiatement mis en place un programme de livraison à domicile génial, qui est toujours en place aujourd’hui. Toute personne [d’âge légale] peut consulter notre site Web et recevoir de la bière à sa porte dans les 24 à 48 heures. De plus en plus, les gens aiment acheter des choses en ligne, alors nous avons pensé : « Pourquoi pas de la bière? »

Le mois où la COVID a frappé, nous venions de signer un bail pour un deuxième bâtiment. Je me souviens avoir pensé « Ce n’est pas le moment de prendre en charge un tas de frais généraux », mais cela nous a permis d’augmenter rapidement la production d’articles destinés à la vente au détail, qui s’est d’ailleurs plutôt bien portée pendant la pandémie. Nos propres magasins de vente au détail, que nous avons pu garder ouverts à capacité limitée, ont donné d’assez bons résultats. Donc, si nous n’avions pas pris de l’expansion avec le deuxième point de vente au moment où nous l’avons fait, nous n’aurions pas été en mesure de fournir à la LCBO les deux produits qu’elle a maintenant. Nous avons maintenant quatre produits au Beer Store, sinon cela ne serait pas arrivé ou cela aurait pris beaucoup plus de temps. Donc, c’est le bon côté des choses.

Tout le monde doit mettre la main à la pâte pendant une période difficile

Michael Gurr: Tout le monde chez KBC a fait un travail remarquable pendant une période de grands changements et d’incertitude. Je crois que les périodes les plus difficiles peuvent vraiment faire ressortir le meilleur des gens et nous avons des personnes formidables qui ont vraiment tout fait pour aider l’entreprise. Nous avions des représentants commerciaux qui travaillaient dans le magasin de détail! Tout le monde a mis la main à la pâte. C’était toujours difficile, ne vous méprenez pas. Mais je suis heureux de voir que nous sortons de cette épreuve plus forts que jamais.

Comment la fonctionnalité et l’esthétique de Square Register conviennent aux activités de KBC

Michael Gurr: J’ai examiné tous les grands systèmes de point de vente au fil des ans. Le principal problème que nous avions avec notre type d’activité et notre taille était que les systèmes PDV étaient trop compliqués; des systèmes PDV qui pourraient lancer la navette spatiale! Nous voulions quelque chose qui soit très contemporain dans son expérience utilisateur et très simple et facile à comprendre pour nous. C’est ce qui a motivé le passage de l’un de ses concurrents à Square. Nous disposons de cet excellent matériel que le personnel et les clients savent intuitivement utiliser. Les nouveaux employés sont formés à son utilisation en cinq minutes, car tout est présenté de manière très logique. En arrière-plan, je regarde constamment les fonctions de rapport et de comptabilité, c’est très clair et simple.

Square Register est un appareil si facile à utiliser et si beau! Nos clients nous font remarquer à quel point il est beau et élégant, ce qui, à mon avis, est souvent négligé. Vous avez l’habitude de voir une caisse enregistreuse ordinaire et vous pourriez penser : « Quelle importance a l’apparence d’une caisse enregistreuse? ». Mais dans une entreprise comme la nôtre, les choses sont de plus en plus motivées à la fois par l’esthétique et par l’expérience client. Avec Square Register, tout est bien intégré et les clients et le personnel aiment le voir et interagir avec lui. De plus, pendant la COVID, les écrans doubles sont formidables, car nous cherchons toujours à nous assurer que notre environnement est sécuritaire et que tout est séparé et désinfecté.

Au sujet des défis auxquels est confrontée son entreprise et l’évolution de la bière artisanale

Michael Gurr: Il est difficile de cultiver une marque qui soit distincte et qui parle aux gens d’une manière unique et cela ne se fait pas du jour au lendemain. Quand j’ai commencé dans ce domaine, j’étais dans la vente et j’allais dans les bars et les restaurants en disant : « Hé, essayez notre bière artisanale! » Je passais la plupart de mon temps à expliquer ce qu’était la bière artisanale. C’était il y a dix ans. Aujourd’hui, la bière artisanale fait partie de notre culture en Amérique du Nord. Même si vous n’êtes pas un amateur, le grand public en est conscient et l’accepte.

Par rapport à ce qu’elle était il y a dix ans, la scène de la bière artisanale est tellement concurrentielle. Il y a bien plus de 400 brasseries rien qu’en Ontario, et il n’y a qu’un nombre limité d’étagères et un nombre limité de consommateurs intéressés. Pour nous, le plus grand défi est de bâtir et de cultiver une marque forte et authentique qui interpelle les gens, puis de la soutenir avec des produits formidables. Notre objectif a toujours été de fabriquer des bières parmi les meilleures du Canada, sans nous prendre trop au sérieux.