Rapport du printemps sur les restaurants de Square : comment les Canadiens alimentent leurs journées

22 May 2025

De nouvelles analyses révèlent les habitudes de consommation, et les possibilités offertes aux cafés et aux restaurants rapides pour attirer et fidéliser les clients cette année

  • Les Montréalais prennent leur café plus tôt, avec un pic après 8 h. À Calgary, l’heure de pointe est plutôt à 12 h
  • 61 % des personnes disent qu’elles sont davantage susceptibles de fréquenter les restaurants rapides qui proposent des options plus saines
  • 30 % des clients des restaurants rapides mangent seuls; 37 % mangent à deux

Alors que les Canadiens se dirigent vers des mois plus chauds, Square a publié son dernier rapport trimestriel sur les restaurants, qui offre de nouvelles données sur les habitudes des Canadiens en matière de cafés et de restaurants rapides. S’appuyant sur les données de transaction de centaines de milliers d’entreprises canadiennes qui utilisent Square et sur une enquête nationale, le rapport met en lumière ce que les Canadiens commandent, à quel moment, et comment les restaurants peuvent tirer parti de l’évolution des goûts des consommateurs.

Habitudes canadiennes en matière de café : départs tardifs, choix régionaux

Les données de Square montrent que les Canadiens fréquentent les cafés plus tard qu’on ne le pense. Alors que la plupart des grandes villes signalent une ruée vers les cafés avant 13 h, les Montréalais se lèvent tôt et leur fréquentation atteint son apogée juste après 8 h. À Calgary, la poussée de caféine se produit, quant à elle, à 12 h. À Toronto et à Calgary, seule une minorité de personnes passent une commande avant 6 h. La plupart des visites dans les cafés ont lieu entre 9 h 30 et 13 h, heure locale.

Heure de la journée la plus achalandée dans les cafés de grandes villes canadiennes

Une comparaison entre certains pays révèle des habitudes très différentes en ce qui concerne les heures d’affluence dans les cafés. En Australie, les cafés commencent à se remplir dès le lever du soleil, tandis qu’au Japon, c’est en milieu d’après-midi, vers 14 h (heure locale), que les cafés sont le plus occupés. Dans les cafés espagnols, la fréquentation atteint son apogée vers 11 h, puis elle diminue considérablement par la suite. Les Canadiens, quant à eux, ont plus tendance à se rendre dans leurs cafés préférés à l’heure du dîner, à 12 h.

Heures les plus achalandées dans les cafés de différents pays

Le Canada aime son café classique

En matière de goût, la tradition l’emporte. Le café infusé reste le premier choix des Canadiens dans les cafés, alors que 42 % des personnes interrogées s’en tiennent au café filtre classique, sans doute pour des raisons de goût et de prix. Le coût d’un café filtre moyen au Canada a augmenté de seulement neuf cents (3,3 %) sur un an. Les cafés glacés, les cafés infusés à froid et les boissons à base d’espresso arrivent en deuxième position et constituent le choix de 23 % des répondants. Dix-sept pour cent disent ne fréquenter aucun café.

En ce qui concerne le montant moyen des transactions dans les cafés, il a en fait baissé en 2025, passant de 14,31 $ l’année dernière à 13,04 $ en avril.

Le matcha à la hausse malgré les pénuries

L’année dernière, des renseignements qui faisaient état d’une pénurie mondiale imminente de matcha ont peut-être déçu certains Canadiens, qui sont de plus en plus nombreux à apprécier le goût et les bienfaits de cette boisson verte omniprésente. Au cours des dernières années, le matcha est devenu un incontournable dans les cafés. Les vendeurs canadiens qui utilisent la plateforme Square ont d’ailleurs vu le nombre de commandes de matcha augmenter de 114 % entre avril 2024 et avril 2025.

Les membres de la génération Z et les jeunes millénariaux sont les plus susceptibles d’acheter des boissons à base de matcha (14 %), tandis que les Canadiens âgés de 35 à 54 ans ne représentent que 6 % des acheteurs de matcha. Malgré cette popularité croissante, seuls 6 % des personnes interrogées ont indiqué que les boissons à base de matcha étaient leur boisson préférée dans les cafés.

Menus santé : une clé de la croissance pour les restaurants rapides?

Alors que seul un répondant sur dix a choisi la variété des menus comme facteur de choix d’un restaurant rapide, une majorité de Canadiens (61 %) disent qu’ils seraient plus enclins à en visiter un qui offre des options plus saines. Les options végétaliennes figurent sur la liste de souhaits de 26 % des personnes interrogées, mais plus des deux tiers d’entre elles ont déclaré qu’elles n’étaient pas d’accord pour dire que les options sans viande les influenceraient dans leur choix de restaurant.

Rapidité et abordabilité au menu

Les Canadiens continuent de fréquenter les restaurants rapides, mais leurs dépenses sont relativement stables. En effet, le repas moyen coûte 16,47 $, ce qui représente une hausse de seulement 1,6 % par rapport au mois d’avril de l’année dernière, selon les données de Square.

Tandis que les Canadiens réservent les restaurants à service complet pour les rendez-vous galants et les occasions spéciales, lorsqu’il s’agit de restaurants rapides, c’est souvent en solo qu’ils s’y rendent, 30 % d’entre eux affirmant qu’ils mangent habituellement seuls, selon une nouvelle enquête menée par Léger auprès des consommateurs. Les tables pour deux sont la norme pour 37 % des clients des restaurants rapides, alors que ces endroits représentent une affaire de famille pour 17 %. La rapidité du service est le principal critère de choix pour 35 % des visiteurs des restaurants rapides, suivie de près par l’abordabilité (33 %) et le goût (28 %).

« Pour des raisons économiques, les Canadiens sautent plus souvent les repas à service complet, mais la commodité permet aux restaurants rapides de rester occupés », déclare Karisa Marra, responsable des ventes chez Square Canada. « Alors que le secteur s’adapte avec des menus plus sains et une technologie plus intelligente, Square s’engage à aider les opérateurs à prospérer dans un paysage en mutation. »

Méthodologie de l’enquête :

Enquête canadienne en ligne effectuée via le panel LEO de Léger, avec n=1 626 résidents canadiens âgés de 18 ans et plus. L’enquête s’est déroulée sur le terrain du 2 au 5 mai 2025 inclusivement. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de n=1 626 donne une marge d’erreur ne dépassant pas ±2,4 % (19 fois sur 20).