Les données de Square révèlent que 65 % des Canadiens préfèrent les spiritueux locaux aux marques américaines durant la saison des terrasses

4 Sep 2025

Des données récentes révèlent les boissons préférées de la saison des terrasses, les tendances de pourboires et la toute nouvelle « capitale de la fête » au Canada.

Le 3 septembre 2025, Toronto (Ontario) : Alors que la saison des terrasses tire à sa fin, une nouvelle étude de Square confirme que la progression du mouvement « Achetons canadien » n’a jamais été aussi forte. Il s’étend au-delà du panier d’épicerie, jusque dans les restaurants, les bars et les brasseries du pays. Selon un sondage commandé par Square, 65 % des répondants ont choisi de consommer des spiritueux, des bières et des vins locaux plutôt que des marques américaines durant la saison des terrasses.

« Que ce soit par fierté nationale, en soutien aux producteurs locaux ou en réaction à l’évolution des échanges commerciaux, il est clair que les Canadiens choisissent de plus en plus des boissons alcoolisées produites au pays plutôt que des importations américaines », a déclaré Ming-Tai Huh, responsable de la restauration chez Square. « Comme le Canada produit des vins, des bières et des spiritueux exceptionnels, les consommateurs considèrent l’achat local comme un moyen d’accéder à des produits haut de gamme et une façon de soutenir directement les communautés régionales. »

Les Canadiens laissent de généreux pourboires en soirée

Plus il est tard, plus les pourboires sont généreux : les données de Square sur l’économie nocturne confirment que les Canadiens sont plus généreux à 3 h du matin, heure à laquelle ils laissent en moyenne un pourboire de 17,8 % dans 7 des plus grandes villes du pays. Et les habitants de Winnipeg mènent le bal. Au plus fort de la soirée, leurs pourboires grimpent à un remarquable 19,7 %, ce qui leur confère le statut de Canadiens anglais les plus généreux pour les pourboires nocturnes.

Les pourboires dans les bars dépassent également systématiquement ceux des cafés et restaurants. Entre 2020 et 2025, les pourboires dans les bars ont été nettement supérieurs à ceux des autres établissements de restauration, atteignant régulièrement une moyenne de 14 à 15 %.

Dans l’ensemble, en juillet 2025, les pourboires de toutes les catégories de restauration sont restés stables ou ont légèrement diminué par rapport aux sommets enregistrés pendant la pandémie. Par exemple, les pourboires dans les bars ont atteint en moyenne 14,49 % dans toutes les villes, tandis que ceux des cafés se situaient en moyenne à 12,73 % au cours du mois.

Le tandem explosif derrière la nouvelle « capitale de la fête » canadienne

Pour la deuxième année consécutive, Calgary a obtenu le titre de « capitale de la fête » du Canada, mais cette fois-ci elle partage la première place avec une nouvelle ville : Edmonton. En 2025, ces deux villes albertaines dominent les économies nocturnes canadiennes, selon la part du volume de transactions des commerces à travers le pays utilisant les outils et services de Square.

Square a analysé des millions de transactions en personne dans certaines des plus grandes villes du Canada et a constaté que des deux villes de l’Alberta enregistrent la plus grande part des dépenses nocturnes (32 %) dans les bars, cafés et restaurants, effectuées entre 19 h et 4 h du matin.
Après avoir partagé le premier rang avec Calgary l’an dernier, Toronto a connu un déclin important de son économie nocturne en 2025, la ville a chuté à l’avant-dernière place avec seulement 21 % des transactions. Vancouver arrive en dernière position avec seulement 17 %.

Toronto n’est pas une exception : les dépenses nocturnes sont en baisse pour une deuxième année consécutive dans les grandes villes, y compris à Calgary, qui partage la première place avec la « capitale de la fête », dont la part des dépenses nocturnes a diminué par rapport à 38 % l’an dernier (Edmonton n’était pas encore classée).

« Le ralentissement que nous observons dans les dépenses nocturnes au Canada reflète en réalité l’évolution des habitudes », a déclaré Ming-Tai Huh. « Avec l’augmentation du coût de la vie, les Canadiens surveillent de plus près leurs budgets, et le travail en mode hybride peut signifier moins de rencontres après le travail. Mais malgré les défis, les bars et les restaurants ont une grande opportunité : en créant des expériences mémorables, que ce soit grâce à un excellent service, des offres uniques ou des options de paiement transparentes, ils peuvent se démarquer et fidéliser les clients. »

La demande pour les cocktails sans alcool continue de croître

Une autre grande tendance de cet été concerne les cocktails sans alcool, dont la popularité a explosé depuis la pandémie. Bien que cela ne soit pas surprenant, les entreprises gagnent toujours plus d’argent grâce aux cocktails à l’échelle nationale, mais à Winnipeg, les boissons non alcoolisées ont surpassé les cocktails entre novembre 2024 et février 2025. À Edmonton, les ventes de cocktails sans alcool dépassent systématiquement celles de leurs équivalents alcoolisés.

« Pour rester pertinents, les brasseries et les fabricants investissent dans les options sans alcool, ce qui donne des boissons de haute qualité presque indiscernables de leurs équivalents alcoolisés », a déclaré Stuart Wheldon, PDG de Junction Craft Beverage Co. à Toronto, qui a commencé à produire et proposer des boissons sans alcool en 2022. « Alors que le mouvement sober-curious (sobriété choisie) continue de prendre de l’ampleur, ce qui constitue une excellente nouvelle pour les Canadiens qui souhaitent réduire leur consommation d’alcool tout en profitant d’une sortie en soirée. Cela permet également aux entreprises de diversifier leurs menus et de répondre à l’évolution des goûts et des préférences des consommateurs. »

Pour en savoir plus sur la façon dont l’écosystème intégré de produits de commerce de Square peut aider les bars et les brasseries à démarrer, à fonctionner et à se développer, consultez le site https://squareup.com/ca/fr/point-of-sale/restaurants/bars.

*Méthodologie : Un sondage en ligne auprès de n = 1 533 Canadiens, de 18 ans et plus. Réalisé entre le 25 et le 27 juillet 2025, à l’aide du panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (dans le cas présent, un panel en ligne). À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de n = 1 533 répondants aurait une marge d’erreur de ± 2,5 %, 19 fois sur 20. La pondération de l’incidence a été effectuée selon le sexe, l’âge, la région, l’éducation et la langue, selon les données de Statistique Canada.