Veuillez noter que cet article est destiné à des fins éducatives uniquement et ne doit pas être considéré ou utilisé comme un conseil juridique, d’emploi ou de santé et sécurité. Pour des orientations ou des conseils spécifiques à votre entreprise, consultez un professionnel qualifié.
De plus en plus utilisé en France le terme anglais de « freelance » désigne un travailleur indépendant, c’est-à-dire quelqu’un qui ne travaille pas pour une entreprise mais à son compte, en son nom ou, dans certains cas, par le biais de sa propre société. C’est la raison pour laquelle il est également qualifié, par la Sécurité Sociale, de travailleur non-salarié (TNS) : il perçoit une rémunération mais pas de salaire et ne dispose pas d’un contrat de travail.
Quelques exemples de freelance
Aujourd’hui, une grande variété de métiers peuvent être exercés de manière indépendante. Vous pouvez travailler à votre compte en tant qu’artisan, peintre en bâtiment ou maçon par exemple, ou en tant que commerçant, pour vendre des vêtements dans une boutique ou des produits alimentaires dans une épicerie. De nombreuses professions libérales choisissent également de se lancer en freelance : architecte, comptable, graphiste ou encore traducteur.
Pourquoi travailler en freelance ?
Ce statut offre une plus grande indépendance. Le freelancer est libre de choisir ses horaires et son lieu de travail : selon son activité, il peut travailler chez lui ou directement chez ses clients. Cette liberté incite certains professionnels du numérique à devenir des « digital nomads » : ils peuvent voyager dans le monde entier et travailler de n’importe où à condition de disposer d’un ordinateur portable et d’une connexion internet.
Mais cette vie de rêve ne doit pas occulter la réalité quotidienne. S’il peut choisir lui-même ses clients, le travailleur indépendant doit aussi les trouver. Et s’assurer d’en avoir suffisamment pour percevoir une rémunération qui lui permette de subvenir à ses besoins : en l’absence de salaire fixe, il doit veiller à ne jamais manquer de travail.
En outre, puisqu’il est seul, il ne peut pas se contenter d’effectuer les missions qu’on lui attribue. Il doit assurer les tâches administratives, comptables et commerciales (notamment la prospection) qui sont habituellement assumées par des employés spécifiques. Certes, il est possible de les déléguer à des prestataires, tel qu’un expert-comptable, mais il lui faudra alors payer ces services, ce qui peut poser problème si sa rémunération est insuffisante ou irrégulière.
Comment travailler en freelance ?
Il existe différents statuts juridiques qui vous permettent de travailler en freelance de manière légale afin de pouvoir facturer vos clients, déclarer vos revenus et bénéficier d’une protection sociale :
-
l’auto-entrepreneur. Depuis 2009, le statut d’auto-entrepreneur, ou micro-entrepreneur, permet d’exercer de multiples activités à condition de ne pas dépasser un certain plafond de chiffre d’affaires (jusqu’à 72 600 € HT pour les prestations de services et 176 200 € HT pour les activités commerciales). Grâce à un portail internet dédié et à la simplification administrative, il est aujourd’hui très facile de se lancer en freelance sous ce statut, qui peut même être adopté en parallèle à une activité salariée.
-
l’entreprise individuelle. L’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL) permet à un travailleur indépendant de créer sa propre entreprise en séparant son patrimoine personnel de son patrimoine professionnel, qui servira de garantie en cas de problèmes financiers.
-
la société unipersonnelle. Les statuts de l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou de la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) permettent à un freelancer d’exercer son activité au travers de sa propre entreprise. Mais ces deux types de sociétés offrent des statuts bien différents : le dirigeant de l’EURL est un gérant non-salarié tandis que celui d’une SASU est salarié par son entreprise.
-
le portage salarial. Depuis 2015, il est possible d’avoir recours à une société de portage salarial qui effectue toutes les formalités administratives, juridiques et comptables pour le travailleur indépendant qu’elle emploie, car elle facture directement les clients de ce dernier. Le freelancer est alors dit « salarié porté » puisqu’il est rémunéré non par son client mais par l’entreprise de portage. Ce statut est cependant réservé aux prestations de service.
Découvrez comment Square peut vous fournir des outils pratiques pour vous aider à travailler en tant que freelancer.
Découvrez comment Square peut vous aider à gérer votre entreprise.
Logiciel de caisse gratuit
Le logiciel de caisse Square facilite la vente en personne, en ligne, par téléphone ou en personne. Il est simple à utiliser et ne nécessite aucune formation.
Liens de paiement
Créez des liens de paiement, des boutons d’achat ou des QR codes avec Square paiements en ligne. Partagez-les en ligne et commencez à vendre sans site web.
Terminal de paiement
Square Terminal est le TPE pour tout, de la gestion des articles à l’impression des reçus , en passant par la prise en charge des paiements.
Guides de l'entrepreneur
Vous n’êtes pas seul dans votre aventure ! Notre guide de l’entrepreneur contient de nombreux contenus pour vous guider pas à pas dans le développement de votre entreprise.